mardi 31 janvier 2012

J'ai la sensibilité d'une moule marinière...




Et pourtant, je pourrai chialer sur une musique, sur une belle voix. 

Je me souviens de la première musique que j'ai entendu de ma vie, enfin, je ne parle pas de celle genre qui provient d'un nounours à la con qui hurle une mélodie monophonique hideuse. Je parle de la vraie musique, celle qui fait vibrer tout le salon dès qu'on la met un poil trop forte.
Bref, la première musique qui me fit me scotcher devant la chaîne hi-fi fut celle d'Andréa Bocceli "Con Te Partiro".
Wep, du classique, de l'opéra. Truc de fou quoi. Je me la repassais en boucle, ça provoquait en moi des sentiments, des sensations... incroyables. Même étant petit, on peut aimer une musique au point de ne plus pouvoir s'en passer.

Sauf qu'avec le temps, va, tout s'en va. Je me suis écarté du droit chemin pour me mettre à écouter Eminem. Autre style. Mais aux mélodies s'approchant quelques fois à celles de musiques classiques, rock, blues et r&b.
Il était clair qu'il n'y avait que lui à ce moment là de ma vie. Avec cette voix admirable, ce flot de mots si durs et pourtant si jouissifs.
Oui, il insultait pas mal sa mère, mais bon. Passons.

Ensuite, parcours classique de l'adolescent prépubère qui sent ses poils jaillir de sous sa peau.
Nirvana. 
Kurt Cobain.
Nevermind.
What else?

Rebel, je me sentais. Grâce à cet artiste.
En même temps c'était un peu un modèle pour moi qui commençais la guitare. Un autodidacte pur, qui faisait des merveilles avec peu de moyens.

A présent, je m'éparpille après une longue période rock 50's, 60's, 70's et le blues qui va avec.
J'écoute de tout, de la techno, du r&b... bon il reste toujours des lieux artistiques dans lesquels je ne m'aventurerai pas. Ça craint parfois.

Il y a une artiste qui sait me faire vrombir les paupières. Et pourtant, je ne suis pas aussi sensible qui ne pourrait paraître.
Une bombe du pays de Queen.
Un régal vocal qui fout le show dans le coeur.
Bon, je parle de la petite Adèle. Un délice polyphonique.
C'est incroyable l'efficacité avec laquelle elle parvient à nous bouleverser en transmettant ses messages.


Il n'y a rien de plus beau que la voix d'une femme placée sans artifices sur une orchestration de maître.

lundi 30 janvier 2012

Je fus une victime...

Et à présent, une icône de mode.

C'est fou de constater que le temps apporte des changements sur le comportement des gens, comme un effet de mode. 
Sans doute passager, quelques années, voir une seule même, et puis on passera à autre chose.

Voilà, comme il est indiqué un peu partout sur le blog, je suis roux. Ouai, roux.
Durant mon enfance j'ai pu subir les insultes de tous, les blagues foireuses... Je me suis pris plusieurs raclées tout simplement parce que j'ai une couleur de cheveux peu courante.

Je me souviens encore de cette nana que j'ai eu le courage d'aborder alors qu'elle était en troisième et moi en cinquième. Houhou, comme nous étions jeunots.
Elle m'a fixé, a rit, puis m'a lâché un beau: "T'es mignon, mais t'es roux". Puis, s'en alla, goguenarde.
Enflure.

L'envie de me raser le bulbe rachidien (aucun rapport, j'aime juste ce mot) et de ne plus porter cette couleur disgracieuse.
Combien de fois je suis rentré chez moi en pleurant, et ma mère qui n'avait que l'idée de me dire qu'il n'y a que les gays pour se teindre les cheveux. Elle a même convaincu un coiffeur de me le dire.
Tss.

Bref. Aujourd'hui je constate que tout le monde souhaite devenir roux. Tout le monde aime la couleur flamboyante. Ce n'est plus une tare, ce n'est plus être un monstre. C'est être à la page.
Et moi, dans tout ça, j'ai pu perdre confiance en moi, ne plus m'aimer, perdre les fondations de l'amour propre juste à cause d'une enfance périlleuse dans un zoo monstrueux rempli de plusieurs gueules de cons.



M'enfin. Je suis roux, et alors?



dimanche 29 janvier 2012

Falling in love. Yeah.




Tomber amoureux.
Aïe, je me suis fait mal.
Blessé au tréfonds de mon âme par ce qui est sensé me maintenir en vie.


Un jour, et à présent, je suis amoureux.
D'un objet, d'un chat, d'une femme.
Un petit bonheur plutôt grand.



Sans doute avez-vous tous déjà été confronté à ce que l'on nomme l'amour. Cette sensation de transe et de chaleur dans la poitrine. Cette étrange façon que l'on a de se comporter niaisement. Cette douleur que l'on ressent lorsque l'autre n'est plus là, à nos côtés.
Certainement la plus belle émotion qui soit. L'Amour.

Je t'aime, moi non plus.


Une mixture de haine et d'adoration.
J'aime que tu sois là.
Je hais te voir pleurer.
J'adore te voir sourire.
Je déteste te voir partir.

D'un sourire béat à la connotation naïve, et de mon regard qui plonge littéralement dans le sien.
Amour virevoltant qui fait pousser des ailes.
Mais comme la leçon qu'Icare nous a donné, il faut faire attention de ne pas voler trop près du soleil, au risque de se brûler les dîtes ailes.
Volons avec attention.
Ensemble.
Vers des contrées illimitées.

Nous faisons certainement des choses stupides.
Comme tout le monde.
Mais au moins, on le fait à deux.


Et comme nous sommes deux, nous ne sommes pas comme tout le monde.
Nous ne sommes qu'un, et unique avec ça.


Crois-moi, si je dis que je t'aime, c'est que je te déteste autant de me faire t'aimer comme cela.

Je t'aime, moi non plus.


Je t'aime pour la vie.
Et la vie c'est l'instant.
Et l'instant c'est d'être avec toi.


To Virguie.



Un jour en France

La France se meurt.
La planète meurt.


Premier article qui commence bien et qui met en joie. N'est-ce pas?

Aujourd'hui, nous ne faisons que survivre dans ce pays. Dans ce monde. Nous nous levons chaque matin avec la boule au ventre, la peine se lit sur nos visages. Les inquiétudes et le stress bercent nos vies sans jamais trouver de remèdes à cette crise.
Cette crise qui se retrouve en tête d'affiche un peu partout où nous mettons notre regard.

Nous sommes dans une machine à remonter le temps. Nous nous retrouvons au moyen-âge où les riches s'enrichissent, et les pauvres s'appauvrissent. Robin des Bois revient nous! Nous avons besoin de toi!
Le SMIC, le salaire de la peur, est la seule chose que nous pouvons avoir à l'heure actuelle. Qu'importe nos diplômes. De toutes façons, en étant dans la Zone Euro, nous avons fait une croix sur un avenir glorieux avec un boulot qui paie bien. Les Polonais et les Roumains prennent nos boulots pour être payé 500 euros, une fortune chez eux. Chez nous, rien.
Ne vous êtes vous jamais dit quelles études a faite la personne qui se retrouve à vous encaisser au supermarché? Peut-être un bac +2. Peut-être pas grand chose, mais suffisant pour ne pas faire un 20h désolant.
Nous ne faisons que survivre. Surtout les jeunes qui se lancent dans la vie active.

Il nous faut faire des "sacrifices". Comme le dirait un certain bonhomme. Des sacrifices qui nous hantent et nous pourrissent la vie. A peine avons nous commencé à travailler que nous apprenons que notre retraite sera encore plus intouchable. Que nos rêves ne deviendront jamais une réalité. Que nous ne travaillerons juste pour ne pas mourir de faim dans les rues une bouteille de bière à la main.

Les prix des loyers sont juste des blagues.
Le prix des courses est simplement une parjure.
Le prix des carburants sont simplement une offense.

Et par dessus cela, une maigre compensation sur nos maladies qui se retrouvent presque plus remboursées.
Nous ne pouvons plus fumer pour évacuer notre stress et notre malêtre, le prix suffit à nous octroyer une crise cardiaque.
Nous ne pouvons plus sortir au cinéma en amoureux, ni se faire un petit resto sympa. Ce serait nous ruiner jusqu'à une autre vie.

Tout augmente à une vitesse folle, mais nos salaires restent figés. Ou augmentent si peu que ç'en est dérisoire.

Au départ, j'étais séduis par les paroles de nôtre Président. Je l'avoue.
Sa devise: "Ensemble tout devient possible"
Une utopie.
Ensemble nous sombrons. Ensemble nous nous saignons.
Mais lui s'augmente largement son salaire, sans avoir pour autant besoin d'un si grand versement d'argent.
Lui se nourrit et se vêt aux frais du contribuable et nous montre bien sa belle montre en or pendant que nous, nous regardons l'heure d'aller travailler sur nos montres mickey.

Non, la vie n'est pas rose depuis que "tous ensemble"nous l'ayons prit pour mener à bien notre belle France.
C'est une vérité. Les politiques n'aident que les riches et se foutent des pauvres.
Les riches mènent la barque et arrondissent leur fin de mois, pendant que nous, nous veillons à nous octroyer des pâtes et des pommes de terre moins chers encore. Si c'est possible d'en trouver.

Et ils savent parfaitement que nous ne pouvons nous permettre de faire grève, ou une quelconque révolution, puisque nous avons besoin de travailler chaque jour, chaque minute pour pouvoir survivre encore quelques temps.
Nous ne pouvons nous absenter du travail pour protester au risque d'être dans le pétrin financièrement et professionnellement.

Alors que faire pour améliorer les choses?

Rien.

Malheureusement. Sinon continuer à rire entre amis. C'est l'une des seules choses gratuite encore sur terre =)

Bon. Etant au travail (bah ouai). Je suis sans cesse dérangé. Pas simple d'écrire un article dans ces conditions, je m'en excuse par avance ;)