jeudi 1 mars 2012

L'histoire dans votre peau...

A l'encre indélébile.








Les tatouages, une oeuvre à part entière créée il y a une bonne paire de millénaires.
Ils ont toujours eu vocation d'améliorer l'esthétique du corps humain, pour dévoiler les talents et les moeurs des personnes de l'époque. Au début, ils servaient à se rapprocher de Dieu, puis à effrayer les ennemis... des tatouages de guerre qui pouvaient inquiéter grandement.
Durant des années, seuls les guerriers, les malfrats, les voyous, les rejetés de la société en portaient.
Jusqu'à une époque pas si éloignée encore.
La preuve en est que mes parents considèrent toujours que je me suis fait tatouer simplement pour exprimer mon mécontentement vis-à-vis de la société, parce que je suis simplement un rebel. Bouh.

Sauf qu'à présent, c'est plus une mode. Un choix esthétique visant à dévoiler notre personnalité.
C'est du moins, comme je le perçois, pour ma part.

Le choix de me faire tatouer a toujours été une évidence pour moi, du moins, depuis que je me suis mis à écouter de la bonne musique rock et même du rap.
Ces pièces, ces oeuvres encrées dans la peau de ces hommes qui semblent libres, ouverts et qui savent communiquer leurs émotions, leurs sentiments.
J'avais, d'ailleurs, l'impression que les chanteurs faisaient parler leurs tattoos en même temps que leur voix.

Au final, ça reste toujours une marque guerrière, puisque cela renforce notre personnalité, nous rend unique et plus fort encore.
Je me sens beaucoup mieux avec cette encre en moi.

Et avoir un voisin tatoueur n'aide pas beaucoup à ne pas en faire. Surtout quand l'artiste est si sympathique.


Mon premier tatouage est un tatouage raté, fait en Pologne alors que j'étais complètement bourré à la vodka, par un tatoueur shooté à la cocaïne. On s'est mal compris.
Je voulais trois croix simples, les croix d'Amsterdam, souvenir de mon premier grand voyage, et des trois grandes destinations effectuées durant ce périple psychotique.
Il m'a fait le triple X du film...


Je ne regrette rien, puisque pour moi, ça reste significatif d'un moment fort dans ma petite vie =)
Pis, malgré la cocaïne, il a plutôt bien fait son taff.

Ensuite, mon deuxième tatouage fut une guitare. 
Oui, je suis un peu musicien à mes heures perdues (et vraiment perdues). 
Cette guitare fut ma première, du moins celle de mon père, celle qu'il m'a donné quand j'avais 12 ans après l'avoir fait réparer. Il l'a acheté après sa toute première paie. C'est un peu un héritage inestimable!
Par contre, j'ai douillé ma race au niveau des côtes et même du ventre. En gros, un peu partout quoi.



Et le dernier en date, qui n'est pas terminé encore, la musique de Pink Floyd.
Another Brick in the Wall
La portée qui s'enroule autour de mon bras représente le solo, l'un des plus beaux solo de guitare jamais écrit. Celui avec des notes fortes et difficiles à jouer.
Et le reste c'est l'histoire en résumée de la chanson. Mais bon, comme je l'ai dit, il n'est pas encore terminé, il faudra que je vous le montre plus tard avec un peu de couleur :)

Pourquoi ce choix? 
Alors que j'étais seul dans mon studio à Paris, et que j'allais encore à mon école de musique, il me fallait composer des morceaux. Une tâche pas si simple.
La seule façon pour moi de réfléchir et sortir un truc à peu près convenable était de m'allonger sur le parquet, un verre de Mouton Cadet dans la main, le tout en écoutant un vinyle de Pink Floyd.
C'est tellement psychédélique que ça en fait tourner des neurones.
Alors, oui, un tatouage est un choix à murement réfléchir car il sera là pour la vie.
Les rendez-vous sont souvent longs, les prix sont parfois un poil trop gonflés.
Mais quand on le veut vraiment, qu'on s'en donne les moyens, on oublie les souffrances, on fonce, et on fait tout pour ne pas camoufler un vrai travail d'artiste.


Et parfois, on se fait remarquer, et on est récompensé.


lundi 13 février 2012

Moi aussi, je veux m'habiller.

Il est frustrant de constater qu'aujourd'hui tout est orienté côté féminin.
Enfin, il n'est pas frustrant que ce soit le cas, mais que pour les hommes il n'y a vraiment rien de bien, ou très peu de choses.
La mode change régulièrement, et pourtant, rien ne change pour les hommes. On se promène tous en jeans, avec une petite chemisette, un sourire blanc colgate (pour les non-fumeurs) et pis c'est tout.
Rien d'exubérant et sympathique au demeurant.

Moi j'dis, c'est la faute aux magasins.

Si les femmes, les enfants et les bébés ont beaucoup de terrain pour s'extasier devant des tenues trop mimi et aguichantes, les hommes n'ont généralement qu'un petit huis-clos, un box, dans lequel ils ne trouvent rien d'extraordinaire.
Je parle d'H&M par exemple.
Sérieusement, à part des pulls jacquard et des chemises violettes, y'a rien quoi.

D'un côté, à Amiens, ils n'ont jamais connu la mode. Tout est en retard, et très largement. Même à Celio, Jules et Devred.
Les hommes y sont lésés. C'est malheureux, nous aussi on aime la mode.

C'est indéniable, nous n'avons pas autant de liberté que les femmes.

Y'a juste un petit bloggeur asiatique qui aime les nems et qui est super trognon (houhou, je te fais d'la gringue), qui sait où chercher pour avoir un pur style.

Je suis pauvre

Ouai, c'est le nom de son blog.

En fait, cet article avait surtout pour vocation de lui faire de la pub ;)

dimanche 12 février 2012

J'ai testé adopteunmec.com


Ouai, bon, ma Virguie de copine a déjà fait un article dessus, mais bon, faut bien l'avis d'un homme, non?

Non, parce que même si le seul est principalement axé sur le pouvoir donné aux femmes (encore un site de rencontre qui fait cela!), ben sans hommes ça vaut pas le coup de s'y inscrire. (Sinon, c'pas drôle)

J'suis pas un coureur de jupons.
Je ne recherchais pas forcément de relations, être célibataire, c'est pas mal non plus.
Mais bon, lorsqu'on fait une coloc', on tente de trouver des jeux parfois bien stupides. Le nôtre était de se faire un max de points sur le site adopteunmec.
J'ai bien niqué mon ex-coloc' sur le coup avec une bonne avance de 10 000 points et des poussières.

C'qui m'éclate sur ce site, c'est que les femmes disent toujours que les hommes sont tous nazes, qu'ils ne pensent à s'envoyer en l'air, un coup du soir.
Ben les nanas, c'est pas forcément mieux.

Y'en a qui n'ont pas réellement de jugeote, d'humour et qui se prennent pour des princesses.

Soit, les femmes sont des princesses qui pètent des paillettes et ne font jamais caca.

Mais tout de même...
Un peu de joie de vivre ne fait pas de mal.

J'ai échangé pas mal de mails avec des demoiselles, sans jamais donner de suite, elles n'étaient vraiment, mais vraiment pas, intéressantes.

Il m'est arrivé de rencontrer des jeunes donzelles, mais non. Pas de charme, pas de spontanéité.
Certaines, d'ailleurs, ne penser qu'à un plan cul.
Je n'ai donc jamais donner suite à ces mails, ou rencontres (qui furent tout de même rares et jamais dans une ambiance romantique d'ailleurs, avec mes potes pas très loin si jamais je m'embête, je faisais donc mes fins de soirées avec mes potes =p)

Mais à force de recherche, on termine toujours pas être surpris.

Y'a une nana et sa "jumelle" qui m'abordent. J'pensais que c'était les mêmes personnes. En réalité, pas du tout. L'erreur est humaine!
J'accroche plus avec la deuxième, Virguie donc, et les mails s'échangent à vitesse grand V.

Bien sûr, n'ayant pas un accès illimité, c'était un peu galère, et je me mordais les doigts parfois de ne pas pouvoir répondre à cette miss aux qualités multiples.

Plus le temps passait, plus les mails étaient longs et passionnés.


  1. Inconnus
  2. Connaissances
  3. Amis
  4. Bons potes
  5. Flirt
  6. Amoureux
C'était un peu les étapes de notre cheminement. Des étapes qui s'enchainèrent assez rapidement.

Pis après, y'avait les soirées cam/sparkle (le jeu de boules qui rend ouf)
Puis, téléphone.

Au bout d'un moment, quand on s'entend bien avec une personne, on a envie de la rencontrer.
Mais j'ai essuyé un refus pour le jour de l'an et un autre plus tard. A croire qu'elle ne voulait pas me voir.
Je ne me laisse pas démonter pour autant.

Elle m'intéressait, elle était mignonne sur les petites photos qu'elle m'envoyait. 
Elle avait un petit rire tout charmant, et une voix agréable.
Et, au final, on avait plusieurs points communs (et c'est à cause d'elle que je me suis mis sur Iphone, hey ouai)

Un soir, du tac au tac, j'ai décidé de me rendre sur Amiens pour la rencontrer. Elle n'y croyait pas, mais moi si.
Rendez-vous sur un parking. Je me pommais un peu, mais j'y étais en avance.
Rencontre avec les parents, un serrage de mains qu'elle n'a pas eu l'air d'apprécier (très gênée la petite)
Elle rentre dans la voiture, avec mata, et on s'en va.

Elle a pas osé me regarder réellement, je lui parlais, mais elle tournait pas beaucoup la tête.
La timide.
Et dire que j'était peut-être plus timide qu'elle.

On a dormi ensemble, dans le même lit. Sans gêne. Je sais pas pourquoi, mais ça s'est fait naturellement. Le plus naturellement du monde, même.
Ce n'est que le lendemain, sur le parvis d'une Eglise que l'on s'est embrassé. Un peu cliché, mais c'était tellement bien =)


Ça juste un peu plus de 2 ans qu'on est ensemble. 
Un ménage à trois, avec Mata le chat.

On se bagarre comme un vieux couple, on se réconcilie comme un jeune couple.
On s'aime, du moins, moi je l'aime, c'est sûr :p

Bon, elle parle d'enfants, mais j'en veux pas!
Ça viendra peut-être un jour.

En tout cas, adopteunmec, ça partait d'un délire entre potes, et ça m'a donné l'amour.
J'ai quitté Paris et ces folles soirées pour rejoindre Amiens et ses nuits amoureux.
Je ne regrette rien, et j'apprécie le temps passé à ses côtés.

A tous ceux qui disent que ce site n'est fait que pour les plans culs, et les connasses de racailles pourries, je dis... c'est à moitié vrai!
Mais c'est à moitié faux aussi ;)

On trouve toujours chaussure à son pied!

mercredi 8 février 2012

Les 11

Bon, on m'a tagué, je suspecte que ce soit là un piège ou un bizutage envers la secte masculine du site =P
Enfin, non, pas vraiment, mais bon, j'me lance, allez hop.


1. La première chose que tu fais au réveil?


Je tente de me réveiller, je me rendors, je me lève.
Ah?! la première chose hormis ça? Ben, je fais pipi!

2. Le jour de la semaine que tu déteste le plus ?

Ça varie selon les semaines. Quand je travaille de nuit, c'est le dimanche, parce que je commence à 22h, que je n'ai pas repris le rythme de nuit, et que je suis donc bien naze.
Si c'est la semaine où je suis d'après-midi, ben c'est le mardi. Jour le plus long, le plus chiant, où tout les crétins se réunissent pour me faire chier de 13h à 22h!

3. Tu gagnes au Loto une énorme somme d'argent, quelle est la première chose que tu fais ?

J'achète une Ford Mustang '69 (ben ouai, je suis bien un homme)

4. Quel est le pire film que tu ai vu ?

Mon dieu, la question piège!
Y'en a plein, vu qu'avec Virguie on se matte beaucoup de films d'horreur bien pourris parfois.
J'hésite entre "La Mort-Vivante", un film français de 1982 dans lequel une femme revient à la vie, comme un zombie. Mais les effets spéciaux sont merdiques, l'histoire est chiante, les paroles sont accablantes d'ennui... Bref, un film de merde.

Et "La Maison du Diable", où il faut attendre 1h15 (sur 1h20 de film) pour avoir de l'action. Même pas de l'horreur, juste de l'action.

5. Quelle est la pire chose que l'on puisse te dire? Pourquoi?

"Tu es mignon, mais t'es roux"
Souvenir de collège, mon premier râteau. Une discrimination de plus à propos de ma rousseur =)
non, globalement, j'aime pas qu'on m'insulte sur la couleur de mes cheveux. Rien d'autre ne peut m'énerver plus que ça.

6. Quel est ton plus grand rêve ?

Être une rock star! Enfin, du moins, faire de la scène, être un peu connu et apprécié. Mais pas style "Tokio Hotel", parce que là, ça craint un max.
Mais voilà, transmettre des choses, des textes, des idées, et qu'on les écoute sans broncher =)

7. Si tu devais avoir un regret, ce serait quoi?

Ne pas avoir été au top dans mes cours de musique, dans une école privée qui coûtait un bras à mes parents.
J'ai profité de la vie parisienne au détriment du travail. Si je pouvais aller en arrière, je me serai plus concentré sur les cours.

8. 00h, le téléphone sonne. Un(e) ami(e) n'est pas bien, il/elle a besoin de parler. Tu fais quoi ?

Je l'écoute. Même crevé, j'ai souvent eu ce coup, et j'ai toujours su m'adapter pour réconforter la personne, ou la retrouver. J'ai déjà couru dans Paris, la nuit, pour retrouver une amie qui n'allait vraiment pas bien.

9. Ta garde-robe idéale?

Costards sur-mesure. Hugo Boss, Calvin Klein... trucs dans le genre. J'aimerai bien me trouver un boulot avec le port de costard obligatoire. Ils me vont bien, je trouve.

10. Quel est l'animal que tu rêverais d'avoir? Pourquoi?

Un tigre de sibérie! J'aime les félins. Surtout celui-ci. Imposant, d'une couleur blanche peu banale. Des poils doux et soyeux que les autres tigres n'ont pas. Comme un chat angora, mais en plus gros

11. Ta playlist est composé de quoi en ce moment?

En ce moment, c'est plus du Adèle et du Canned Heat qui passent, avec du David Guetta aussi!



Bon, faut que je file des questions à d'autres? J'vais pas taguer, donc qui veut, fait.


  1. Quelle est la partie du corps que tu regardes en premier chez l'autre?
  2. Pour toi, quelle est la meilleure soirée que tu puisses passer? (En groupe, ou seul(e))
  3. De qui t'inspires-tu le plus pour ton look? Et pourquoi?
  4. Chat, ou chien? Why?
  5. La ville où tu voudrais vivre?
  6. Mac ou Pc? (ou Linux)
  7. Qu'aimes tu lire?
  8. Si tu avais le choix, tu voudrais aller sur l'Ile de la Tentation, ou à Secret Story?
  9. Quel est le métier de tes rêves?
  10. De quel objet ne pourrais-tu te séparer?
  11. Tu préfères manger quelque-chose de gras et de délicieux, ou quelque chose de sain et dégueu?
Voilou, questions un poil pourrave, mais tant pis.
Qui veut, fait :)

vendredi 3 février 2012

Un p'tit road trip!

Un voyage qui dura deux mois.
Le permis à peine en poche, la voiture à moitié en épave.
On the road again, pour une traversée de l'Europe qui laissa des traces.



(Wep, après un séjour à Amsterdam, j'ai voulu me faire tatouer le triple X de cette ville. Sauf qu'étant complètement beurré, et le tatoueur polonais sous cocaïne, ça a donné un tout autre style!)


Carnet de bord:


Première étape: Caen 


Partant de Paris, il me fallait rejoindre mon compagnon de route à Caen.
Rien d'exceptionnel pour commencer un voyage, une simple ville française qui a tout de même son charme.
Pour fêter notre départ, nous passons la nuit à boire des "Embuscades" dans un bar, à parler à une femme clocharde très chelou mais très sympathique, à s'acheter burgers affreux dans un kebab du coin.

"-Vous faîtes des cheese-burgers?

-Non. 

-Bah... vous avez du pain burger, du fromage, du steak, vous pouvez m'en faire un alors.

-Pfff"


Lendemain, gueule de bois, un goût étrange dans la bouche pâteuse, déjeuner avec les parents du compagnon de route.
Et j'peux vous dire qu'après une nuit comme ça, c'est difficile de paraître crédible auprès de parents.
Sans plus attendre, après avoir ingurgité le dessert, nous prenons enfin la route, non sans mal (ça commence bien.

Ah. Et ma carte bleue s'étant faite avaler, nous passons chez mes parents que mon père me donne son American Express (le pauvre... il a souffert)



Deuxième étape: Bruxelles / Amsterdam

Quelques heures de route pour passer sur le territoire belge, et direction Bruxelles.
Je ne connaissais pas cette ville, je n'y étais allé qu'à un très jeune âge, donc aucun souvenir.
Déjà, première impression, c'est galère de se garer là dedans. Mais bon, en même temps, c'est une Capitale.

Nous poussons la porte d'un estaminet pour nous désaltérer grâce à une bonne bière... de touriste.
Une heure s'écoula que nous eûmes une faim de loup.

Quoi de normal que de chercher une friterie dans la capitale de la frite?

Ouai, ben après des kilomètres de marche, et des dizaines de resto fait, pas une frite à l'horizon. C'est normal ça? Non mais sans dec.

Sandwich cheddar / bière.

Et de la merde, on reste pas ici, on se barre

"-Monsieur le policier, c'est à combien qu'on peut rouler sur les autoroutes belges?

-Euh, j'sais pô, 120 j'crois...

-Ah, euh... merci m'sieur"


Ni une, ni deux, on s'en va à Amsterdam.
Sérieusement, on m'en a beaucoup parlé, mais je n'ai jamais cru que c'était si... incroyable.
Chaque quartier est différent, l'ambiance est phénoménale, les gens sont tout sourire. 
Une ville rêvé pour branleurs shootés quoi.

On test, direct, première taff, chaos direct.

Amsterdam 1 - Les gueux 0

Une semaine entière à être dans un état comateux, à ne plus savoir qui nous sommes exactement. Des loques complètes. Du grand n'importe quoi.
Mais une chose est sûre, les hot dogs sont tout bonnement magnifiques, merveilleux, géants. En même temps, à part des space-cake, on a pas bouffé beaucoup d'autres trucs.

Si, j'ai testé les champis.
Se retrouver dans un bar, devant une peinture bizarre et avoir la sensation d'avoir une chouette qui vous fonce dessus pendant que des foetus géants poussent sur un arbre diabolique... ça n'a pas de prix.
Tout autant que d'aller aux toilettes, et de voir à ses côtés un indien tenant un scalp dans sa main.
Bon, ensuite je me suis fait aspirer par les chiottes dans une spirale infernale, puis me suis retrouvé dehors sans même savoir comment j'avais pu descendre les escaliers.
Comme téléporté.

Après, c'était le monde des bisounours, des couleurs partout, des sourires grandioses sur tout les visages des passants, mais la désagréable impression d'avoir de l'acide qui tombe du ciel en piquant la peau.

Oui, c'est juste de la pluie.

Et des pigeons qui vous disent, tous en coeur, sur le rythme d'un mouvement de tête:

"-Mangez- moi, mangez-moi"

J'ai hésité, mais je me suis dis que ce serait trop con.


Une semaine donc, et je regarde mon pote... Je le prend et le secoue, même

"-Putain, mec! On s'barre! On va tous crever ici!"

Et c'est reparti. Une traversé d'une bonne partie de l'Allemagne à 190 sur l'autoroute, sous la pluie. 8heures de route avant que je ne m'arrête pour dormir.



Troisième étape : Berlin

Ouai, enfin, si on peut parler d'une étape.
Y'a rien là-bas, les gens sont de mauvaise humeur.
On se promène, il fait froid, alors qu'on est en été, il pleut.
Pff, c'est vraiment naze. 

Le seul truc bien qui en fait une étape importante c'est.....


BURGER KIIIIIIIIIING

Oh la vaaaaaache!!! Que c'est bon. 
C'est incroyable, c'est harmonie de goûts, c'est un amour de fast-food!
On sent chacun des produits, le steak est magnifique (pas la semelle de macdo)
C'est vraiment LE resto où il faut se rendre. Malheureusement, en France, ça existe plus.

Snif.

Non, mais c'est pas possible. J'avais déjà visité cette ville avec le lycée, on a tous failli se faire tuer dans un truc étrange où sont exposés des oeuvres d'art dérangeantes. 
Genre y'avait des seringues partout par terre.
Donc bon, y aller une deuxième fois c'est tout juste pas la peine.
Hop, dans la 206mobile, et on se casse.

"-Ich bin nicht ein Berliner!"



Quatrième étape: Cracovie

Tout simplement la meilleure partie du voyage. 
Un délice.
Malgré l'accueil.

On quitte les belles autoroutes allemandes pour passer une frontière digne d'un far west de Clint Eastwood. Genre, avec le ballot de poussière qui passe devant nous.
Pas un chat. Rien. A l'abandon, à l'image du pays auquel on avait pensé.
On a eu peur, non mais vraiment.

C'était sans compter la rencontre avec dame pipi! Une espèce en voie d'extinction!
Aire de repos, désertique et peu accueillante. On jète une pièce de deux euros dans le bocale de la Dame Pipi.
On ne connaissait même pas la valeur de l'argent dans ce pays, avec leur zloty qui nous n'avions pas encore en poche. 
Mais deux euros, à la Dame Pipi, ça lui offre un bon resto en centre ville.

On est généreux, ou on ne l'est pas.

Ensuite, on fait la course avec une bagnole de flic sur l'autoroute, après avoir fait du rafting sur des bosses impressionnantes sur la chaussée. (Pour dire l'état chaotique des routes quoi)

(Euh, quand je dis on a fait la course avec une bagnole de flic, c'est vrai, mais ils ne speedaient pas pour nous arrêter, juste pour s'amuser :p)

Et voilà Cracovie, de nuit, belle.
On s'arrête à one hôtel 4 étoiles. Nous étions sales, nous puons, nos fripes étaient décadentes. Mauvaise impression donc.
Nous demandons le prix, 450 zloty. 
Outch, ça fait cher ça, non?

Un bed n breakfast fera l'affaire.

Au final, on a terminé le voyage dans un hôtel cinq étoiles, puisque nous eûmes la connaissance de la valeur l'argent. 500 zloty, c'était vraiment rien. 80 euros.
Jacuzzi, caviar, champagne... la grande vie.

Et pendant ce temps là, les pvs s'entassèrent sur la voiture garée au premier endroit que nous avions trouvé.

Première journée dans la ville, tout le monde souriait, on avait l'impression d'être les rois. 
Les femmes nous regardaient, les hommes aussi pour certains, mais pas pour d'envies particulières, juste parce qu'elles étaient heureuses.

Visite des bars du centre. On fait erreur sur la commande, on prend de la bière chaude à la cannelle, sous 40 degré. Ça fait mal!
Et hop, 10 € de pourboire, avec la tête stupéfiée de la serveuse.

Un resto italien super classe pour 5 euros le repas.

Un menu macdo à un euro.

Des clopes à 1€50

De la vodka, de la vodka, de la vodka.

L'entrée nous était toute ouverte dans les discothèques, les bars, partout....
Pourtant il fallait visiblement un pass spécial, puisque des polonais ont été refoulé à l'entrée.
Pour nous, il suffisait de bredouiller anglais pour que le cordon s'enlève.

Baby boom. Putain, ça fait boom dans la tête.

Casino, où j'ai pu gagner 500€ et où mon compagnon de route a perdu 400€

Puis, on pleure. La semaine se termine, et nous sommes à court d'argent. Il faut rentrer.
Dire adieu à la Pologne.
C'était dur, et déchirant.

On passe la frontière avec l'idée de se déguiser en prêtre.

Mais frontière déserte.

Et la route fut reprise, direction France, avec un petit détour à Amsterdam (on avait des comptes à lui rendre)

"Le compagnon : -Surtout, si on se fait arrêter à la frontière belge, et qu'ils voient qu'on a un peu de beuh, tu dis bien "I didn't know"!

moi - Ouai, t'inquiète"

Le flic - Do you have some drugs?

Le compagnon - Euuuh... euuuuuuuuuh yeah bute bute... aïe dont nowwww itce vorbideneuh hire... soossooosooooriz

Moi - Aha"

Ils l'ont tout de même foutu à poil, pendant que moi je faisais visiter le coffre bourré de clopes et de vodka à l'autre flic.
Mais on est reparti. Sans même qu'il nous prenne le peu de drogue que nous avions.


La fin d'un voyage.
Et la reprise d'un autre.

Une semaine après, un autre ami me dit qu'il aimerait aller en Hongrie.
Nous y sommes allé.
Et c'était tout aussi chaotique et merveilleux.
Surtout avec la Palinka et l'absinthe.



Les meilleures vacances de toute ma vie.
Certes, nous étions des loques.
Mais ça fait zizir!



"-Tout ce qui s'est passé là-bas, on le garde pour nous hen!"


Il neige ou il neige pas?

La neige...

Le meilleur moment de l'hiver, du moins pour moi.
Je guette à la fenêtre l'arrivée du moindre flocon et dès qu'il arrive, je m'extasie, entre en une joie presque trop enfantine.
Je me retrouve en enfance, trépignant d'impatience de marcher sur ce blanc craquant, de dévaler les pentes en glissant sur mon derrière, de regarder la nature sous son plus beau manteau.

Pour moi, marcher en ville, ou même conduire en ces conditions, ça me donne l'impression d'être dans un film en noir et blanc. D'être un de ces héros de films muets ou pas, et de faire parfois les mêmes pirouettes cinématographiques que le grand Chaplin (dans ces rares cas, ça me fait quand même mal au cul).

L'hiver déprime.
La neige est son médicament.

Vous gambadez dans les ruelles avec sourire, vous croisez peu de personnes, mais celles là ont le sourire, continuellement.
Les enfants se lancent des boules de neige, et, au détour d'une ruelle, comme par accident, nous pouvons nous mêmes en recevoir.
Quelle convivialité dans la frivolité d'un moment éphémère.

Amiens est sous la neige pour le moment. 
Mais je me retrouve au boulot, là où il n'y a que la noirceur de la nuit et l'impassibilité du temps qui se fige comme de la glace sans que cela ne soit perceptible à la vue.
Il fait froid ici, mais rien pour égayer.

Vivement qu'il neige un bon coup que je me puisse m'éclater :)


Photo by me avec l'aimable participation de Virginie et Matamune.

jeudi 2 février 2012

Etre un bloggeur dans un monde de bloggeuses...


C'est comme être un chat dans un monde de chien.

On s'aventure discrètement dans un territoire inconnu, dangereux, où tout les coins peuvent apporter son lot de morsures fatales et de défaillances cardiaques.
Sur les coteaux en pentes, on aperçoit des choses que l'on ne peut comprendre en notre état. Des Monts enneigés de maquillages, des océans de fripes encastrés sur un ensemble élégant de nature, des routes de vernis emmenant le pauvre voyageur dans un village rose bonbon au parfum élégant.

Il est parfois compliqué d'être un bloggeur dans un monde de bloggeuses.

On se risque, on se prend des gifles.
On lit, mais rien ne s'imprime dans notre esprit.

Et pourtant, ça a peut-être un côté affriolant d'être rare en ce lieu.
Comme un bijou sur une nouvelle panoplie!

Wep, on dit souvent qu'un blog est tenu généralement par une femme. Que les hommes n'ont pas que cela à faire. Mais après tout, nous aussi nous aimons écrire.
Nous pouvons avoir ce désir de communiquer, de s'épanouir avec les autres, de partager des sensations et des délires incontrôlables.

Wep, y'a pas trop de différences entre un homme et une femme au final.
Juste que nous, on préfère être crade plutôt que d'être parfumé =) (Meuh non, c'pas vrai voyons!)
Suffit d'être ouvert d'esprit et d'avoir des sentiments communicatifs.

C'est dur d'être un bloggeur dans un monde de femme!

Fiouf...


mardi 31 janvier 2012

J'ai la sensibilité d'une moule marinière...




Et pourtant, je pourrai chialer sur une musique, sur une belle voix. 

Je me souviens de la première musique que j'ai entendu de ma vie, enfin, je ne parle pas de celle genre qui provient d'un nounours à la con qui hurle une mélodie monophonique hideuse. Je parle de la vraie musique, celle qui fait vibrer tout le salon dès qu'on la met un poil trop forte.
Bref, la première musique qui me fit me scotcher devant la chaîne hi-fi fut celle d'Andréa Bocceli "Con Te Partiro".
Wep, du classique, de l'opéra. Truc de fou quoi. Je me la repassais en boucle, ça provoquait en moi des sentiments, des sensations... incroyables. Même étant petit, on peut aimer une musique au point de ne plus pouvoir s'en passer.

Sauf qu'avec le temps, va, tout s'en va. Je me suis écarté du droit chemin pour me mettre à écouter Eminem. Autre style. Mais aux mélodies s'approchant quelques fois à celles de musiques classiques, rock, blues et r&b.
Il était clair qu'il n'y avait que lui à ce moment là de ma vie. Avec cette voix admirable, ce flot de mots si durs et pourtant si jouissifs.
Oui, il insultait pas mal sa mère, mais bon. Passons.

Ensuite, parcours classique de l'adolescent prépubère qui sent ses poils jaillir de sous sa peau.
Nirvana. 
Kurt Cobain.
Nevermind.
What else?

Rebel, je me sentais. Grâce à cet artiste.
En même temps c'était un peu un modèle pour moi qui commençais la guitare. Un autodidacte pur, qui faisait des merveilles avec peu de moyens.

A présent, je m'éparpille après une longue période rock 50's, 60's, 70's et le blues qui va avec.
J'écoute de tout, de la techno, du r&b... bon il reste toujours des lieux artistiques dans lesquels je ne m'aventurerai pas. Ça craint parfois.

Il y a une artiste qui sait me faire vrombir les paupières. Et pourtant, je ne suis pas aussi sensible qui ne pourrait paraître.
Une bombe du pays de Queen.
Un régal vocal qui fout le show dans le coeur.
Bon, je parle de la petite Adèle. Un délice polyphonique.
C'est incroyable l'efficacité avec laquelle elle parvient à nous bouleverser en transmettant ses messages.


Il n'y a rien de plus beau que la voix d'une femme placée sans artifices sur une orchestration de maître.

lundi 30 janvier 2012

Je fus une victime...

Et à présent, une icône de mode.

C'est fou de constater que le temps apporte des changements sur le comportement des gens, comme un effet de mode. 
Sans doute passager, quelques années, voir une seule même, et puis on passera à autre chose.

Voilà, comme il est indiqué un peu partout sur le blog, je suis roux. Ouai, roux.
Durant mon enfance j'ai pu subir les insultes de tous, les blagues foireuses... Je me suis pris plusieurs raclées tout simplement parce que j'ai une couleur de cheveux peu courante.

Je me souviens encore de cette nana que j'ai eu le courage d'aborder alors qu'elle était en troisième et moi en cinquième. Houhou, comme nous étions jeunots.
Elle m'a fixé, a rit, puis m'a lâché un beau: "T'es mignon, mais t'es roux". Puis, s'en alla, goguenarde.
Enflure.

L'envie de me raser le bulbe rachidien (aucun rapport, j'aime juste ce mot) et de ne plus porter cette couleur disgracieuse.
Combien de fois je suis rentré chez moi en pleurant, et ma mère qui n'avait que l'idée de me dire qu'il n'y a que les gays pour se teindre les cheveux. Elle a même convaincu un coiffeur de me le dire.
Tss.

Bref. Aujourd'hui je constate que tout le monde souhaite devenir roux. Tout le monde aime la couleur flamboyante. Ce n'est plus une tare, ce n'est plus être un monstre. C'est être à la page.
Et moi, dans tout ça, j'ai pu perdre confiance en moi, ne plus m'aimer, perdre les fondations de l'amour propre juste à cause d'une enfance périlleuse dans un zoo monstrueux rempli de plusieurs gueules de cons.



M'enfin. Je suis roux, et alors?



dimanche 29 janvier 2012

Falling in love. Yeah.




Tomber amoureux.
Aïe, je me suis fait mal.
Blessé au tréfonds de mon âme par ce qui est sensé me maintenir en vie.


Un jour, et à présent, je suis amoureux.
D'un objet, d'un chat, d'une femme.
Un petit bonheur plutôt grand.



Sans doute avez-vous tous déjà été confronté à ce que l'on nomme l'amour. Cette sensation de transe et de chaleur dans la poitrine. Cette étrange façon que l'on a de se comporter niaisement. Cette douleur que l'on ressent lorsque l'autre n'est plus là, à nos côtés.
Certainement la plus belle émotion qui soit. L'Amour.

Je t'aime, moi non plus.


Une mixture de haine et d'adoration.
J'aime que tu sois là.
Je hais te voir pleurer.
J'adore te voir sourire.
Je déteste te voir partir.

D'un sourire béat à la connotation naïve, et de mon regard qui plonge littéralement dans le sien.
Amour virevoltant qui fait pousser des ailes.
Mais comme la leçon qu'Icare nous a donné, il faut faire attention de ne pas voler trop près du soleil, au risque de se brûler les dîtes ailes.
Volons avec attention.
Ensemble.
Vers des contrées illimitées.

Nous faisons certainement des choses stupides.
Comme tout le monde.
Mais au moins, on le fait à deux.


Et comme nous sommes deux, nous ne sommes pas comme tout le monde.
Nous ne sommes qu'un, et unique avec ça.


Crois-moi, si je dis que je t'aime, c'est que je te déteste autant de me faire t'aimer comme cela.

Je t'aime, moi non plus.


Je t'aime pour la vie.
Et la vie c'est l'instant.
Et l'instant c'est d'être avec toi.


To Virguie.



Un jour en France

La France se meurt.
La planète meurt.


Premier article qui commence bien et qui met en joie. N'est-ce pas?

Aujourd'hui, nous ne faisons que survivre dans ce pays. Dans ce monde. Nous nous levons chaque matin avec la boule au ventre, la peine se lit sur nos visages. Les inquiétudes et le stress bercent nos vies sans jamais trouver de remèdes à cette crise.
Cette crise qui se retrouve en tête d'affiche un peu partout où nous mettons notre regard.

Nous sommes dans une machine à remonter le temps. Nous nous retrouvons au moyen-âge où les riches s'enrichissent, et les pauvres s'appauvrissent. Robin des Bois revient nous! Nous avons besoin de toi!
Le SMIC, le salaire de la peur, est la seule chose que nous pouvons avoir à l'heure actuelle. Qu'importe nos diplômes. De toutes façons, en étant dans la Zone Euro, nous avons fait une croix sur un avenir glorieux avec un boulot qui paie bien. Les Polonais et les Roumains prennent nos boulots pour être payé 500 euros, une fortune chez eux. Chez nous, rien.
Ne vous êtes vous jamais dit quelles études a faite la personne qui se retrouve à vous encaisser au supermarché? Peut-être un bac +2. Peut-être pas grand chose, mais suffisant pour ne pas faire un 20h désolant.
Nous ne faisons que survivre. Surtout les jeunes qui se lancent dans la vie active.

Il nous faut faire des "sacrifices". Comme le dirait un certain bonhomme. Des sacrifices qui nous hantent et nous pourrissent la vie. A peine avons nous commencé à travailler que nous apprenons que notre retraite sera encore plus intouchable. Que nos rêves ne deviendront jamais une réalité. Que nous ne travaillerons juste pour ne pas mourir de faim dans les rues une bouteille de bière à la main.

Les prix des loyers sont juste des blagues.
Le prix des courses est simplement une parjure.
Le prix des carburants sont simplement une offense.

Et par dessus cela, une maigre compensation sur nos maladies qui se retrouvent presque plus remboursées.
Nous ne pouvons plus fumer pour évacuer notre stress et notre malêtre, le prix suffit à nous octroyer une crise cardiaque.
Nous ne pouvons plus sortir au cinéma en amoureux, ni se faire un petit resto sympa. Ce serait nous ruiner jusqu'à une autre vie.

Tout augmente à une vitesse folle, mais nos salaires restent figés. Ou augmentent si peu que ç'en est dérisoire.

Au départ, j'étais séduis par les paroles de nôtre Président. Je l'avoue.
Sa devise: "Ensemble tout devient possible"
Une utopie.
Ensemble nous sombrons. Ensemble nous nous saignons.
Mais lui s'augmente largement son salaire, sans avoir pour autant besoin d'un si grand versement d'argent.
Lui se nourrit et se vêt aux frais du contribuable et nous montre bien sa belle montre en or pendant que nous, nous regardons l'heure d'aller travailler sur nos montres mickey.

Non, la vie n'est pas rose depuis que "tous ensemble"nous l'ayons prit pour mener à bien notre belle France.
C'est une vérité. Les politiques n'aident que les riches et se foutent des pauvres.
Les riches mènent la barque et arrondissent leur fin de mois, pendant que nous, nous veillons à nous octroyer des pâtes et des pommes de terre moins chers encore. Si c'est possible d'en trouver.

Et ils savent parfaitement que nous ne pouvons nous permettre de faire grève, ou une quelconque révolution, puisque nous avons besoin de travailler chaque jour, chaque minute pour pouvoir survivre encore quelques temps.
Nous ne pouvons nous absenter du travail pour protester au risque d'être dans le pétrin financièrement et professionnellement.

Alors que faire pour améliorer les choses?

Rien.

Malheureusement. Sinon continuer à rire entre amis. C'est l'une des seules choses gratuite encore sur terre =)

Bon. Etant au travail (bah ouai). Je suis sans cesse dérangé. Pas simple d'écrire un article dans ces conditions, je m'en excuse par avance ;)